Entretien sur France Bleu Berry

Jeudi 2 juin j’étais reçu dans les locaux de France Bleu Berry pour un entretien avec Michel Benoit.

J’ai rappelé la navigation à vue de l’actuel président de la République et le désastreux comportement de l’État : La formule qui me vient à l’esprit, c’est  dur avec les faibles, et faible avec les durs. Regardez ce qu’il s’est passé samedi dernier lors de la finale de la Ligue des champions à Paris. Une fois de plus, l’État français s’est révélé incapable de faire respecter l’ordre. Notre réputation internationale en pâtit. Et puis, à côté de cela, nous avons sur notre circonscription un État qui est incapable de défendre ses éleveurs. Quand on voit que l’ICHN (Indemnité compensatoire des handicaps naturels), la prime qui permet aux éleveurs de se constituer un revenu en fin d’année, de 5.000 à 10.000 euros. Cette prime a été supprimée dans la quasi indifférence générale. L’État français et ses représentants locaux ont finalement très peu œuvré pour changer cette situation.

J’ai aussi fait allusion au manque d’indépendance des députés de la majorité présidentielle dont les votes à l’Assemblée nationale se cantonnent dans la ligne du pouvoir exécutif. Ce sera tout l’inverse avec moi : Je suis, je ne le cache pas, quelqu’un du privé. Je travaille par ailleurs. Je ne vis pas de la politique. Si je suis élu, j’apporterai mon bon sens. Je suis un homme libre et indépendant. Cela changera des représentants de Mr Macron qui sont aux ordres. Le bon sens pour la France et la circonscription, c’est quoi ? Premièrement, c’est essayer de débureaucratiser cette vie. C’est 400.000 normes et règlements qui entravent au quotidien la vie des entreprises, des ménages et des collectivités. Par ailleurs, je défendrai notre agriculture et notamment nos éleveurs et pas uniquement en signant des courriers. C’est trop facile. Autre point qui me perturbe : 24.000 demandeurs d’emploi dans notre département, et en parallèle, il n’y a pas un artisan, pas une entreprise, pas un restaurant à Aubigny et ailleurs qui ne recherche en vain du personnel. Peut-on continuer comme cela ? Qu’est-ce qu’il y a de social à avoir une politique dans laquelle  finalement, le travail paie moins que l’oisiveté ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *