Lettre d’octobre 2020

Chères adhérentes, chers adhérents,

Dimanche dernier, nous avons eu le plaisir de voir réélus dès le premier tour Rémy Pointereau et Marie-Pierre Richer. Leur réélection récompense leur investissement quotidien et la reconnaissance des grands électeurs du Cher. Au nom de la fédération des Républicains du Cher, nous leur adressons nos plus sincères félicitations et nos plus vifs encouragements.

Cette élection est également une belle victoire pour la droite qui conserve la majorité à la Chambre Haute. Gérard Larcher en conserve la Présidence et Bruno Retailleau celle du groupe LR majoritaire. Il ne s’agit pas d’une simple anecdote car, depuis les Présidentielles de 2017, la seule opposition a été incarnée par la droite sénatoriale. Dernier exemple en date : l’audition de mesdames Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye sur la gestion de l’épidémie Covid-19 qui n’a pas été une partie de plaisir pour les anciennes ministres.

Contrairement aux propositions de monsieur Estrosi (qui tire les ficelles ? et pourquoi ?), l’IFOP indique que 65 % des Français ne souhaitent pas que la droite soutienne Emmanuel Macron aux prochaines élections Présidentielles. Ce sondage et la victoire au sénatoriale sont assurément de nature a redonné du baume au cœur des sympathisants LR.

Cette réaction partisane, naturelle au demeurant, n’est pas suffisante. Nous devons l’approfondir en nous posant, en conscience, les questions suivantes :
Quel constat dressons-nous de la situation ? Que proposons-nous ? Qui sera le mieux à même d’incarner nos solutions ?

Pour ce faire, souvenons-nous de ce que nous disions en 2017 à propos des souhaits d’une majorité de Français :

  • Pouvoir travailler et entreprendre librement, être récompensés du fruit de leurs efforts sans être rackettés par l’État et ses satellites ;
  • Vivre en sécurité ;
  • Ne pas être entravés par des normes tatillonnes.

La situation s’est-elle améliorée ? J’ai la conviction que non. Certes, elle était déjà préoccupante mais le quinquennat d’Emmanuel Macron n’aura rien arrangé, bien au contraire.

En effet, lorsque nous faisons la rétrospective des 24 derniers mois, que constate-t-on ?

Une crise « dite des gilets jaunes » qui a mis en lumière une fracture sociale béante
dans un climat quasi-insurrectionnel.

  • Une crise « dite des gilets jaunes » qui a mis en lumière une fracture sociale béante dans un climat quasi-insurrectionnel.
  • Une vraie-fausse réforme des retraites qui a, une nouvelle fois, paralysé le pays pour … rien…
  • Une gestion de la crise du Covid-19 qui a confirmé un État omnipotent, dépassé, inefficace, mais qui a retrouvé toutes sa verve pour prendre des décisions aussi arbitraires que contradictoires.

Comme l’observe Jérôme Fourquet, la nation française est en voie « d’archipélisation » et se disloque à vue d’œil : Jeunes contre vieux, hommes contre femmes, immigrés contre français, salariés contre employeurs, urbain contre ruraux, entrepreneurs contre banquiers, propriétaires contre locataires, privé contre fonctionnaires, etc… En synthèse, « Nous sommes passés d’une société en silo à une société en millefeuille ».

De plus, la France est déchirée par le communautarisme à un tel point qu’elle ne peut plus penser le bien commun… de peur de froisser, de vexer ou de révolter. Qui peut le nier ?

L’honnêteté impose de reconnaitre que la droite française n’est pas totalement étrangère à cette décrépitude car elle a, trop souvent lorsqu’elle était aux affaires, reculé devant la rue ou les cris d’orfraie de la gauche. Dit autrement, elle a souvent déçu ses électeurs et renié ses engagements.

Au surplus, depuis avril 2017, nous avons vu certains des nôtres (au plan national comme au plan local), perdre leur conviction, par fatalisme ou opportunisme. D’autres de nos amis se sont rangés dans une prudente neutralité à l’égard du pouvoir. Leur comportement aura contribué
à affaiblir une droite déjà mal en point. Ne les jugeons pas mais ayons à l’esprit que les années qui s’annoncent vont être à la fois éprouvantes et déterminantes pour l’avenir de notre pays. Elles exigeront des femmes et des hommes de conviction, animés par la volonté de servir le bien commun et non par la seule perspective de poursuivre leur parcours personnel.

Dans quelques jours, nous allons commencer à préparer les élections départementales et régionales. Elles-mêmes seront le prélude aux élections Présidentielles et Législatives. Ces échéances seront cruciales pour le développement du Cher et surtout pour le redressement de la France et pour la préservation de notre civilisation.

« En politique, le désespoir est une sottise absolue ». C’est vrai lorsque l’on a l’humilité de prendre en compte les erreurs du passé. A défaut, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

Je reste à votre disposition pour toutes questions ou suggestions relatives à l’organisation et aux actions de notre mouvement. Pour ce faire, je vous invite à prendre contact auprès de la permanence de Bourges autant que de besoin (Courriel : lesrepublicains18@free.fr ou tel : 02.48.50.61.61.).

David DALLOIS
PRÉSIDENT

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